Au cœur des océans du monde
Dans l’eau, s’égarent les âmes
De ceux qui partent
Sous le bleu des océans
Les corps s’entassent
De l’un à l’autre
On oublie les vies
Disparus les espoirs
De ceux qui osent rêver d’absolu
L’eau claire devient noire
Le ciel se voile
Je veux croire que dans la grande bleue nagent les âmes de mes chers disparus
RépondreSupprimerTon poème me fait penser à tous les exilés qui ont péris dans les eaux en rêvant d'un monde meilleur...
RépondreSupprimerLes passeurs passent des corps et âmes qui espèrent : beaucoup trépassent … c’est atroce.
RépondreSupprimerEn quelques mots, tout doucement, tu réussis à nous plonger dans cette terrible actualité ; bravo !
MSF , la Cimade et d’autres surement dénoncent et veillent …
De tous temps les hommes ont pensé que l'herbe était plus verte ailleurs.
RépondreSupprimerl'Absolu est toujours à la proue.
RépondreSupprimerLa force de quelques mots pour dire l'indicible.
RépondreSupprimer"on l'a payé si cher..." :(
RépondreSupprimercomme le chante Bernard Lavilliers dans "Croisière méditeranéenne" : https://www.youtube.com/watch?v=6a6DWb5dxKshttps://www.youtube.com/watch?v=6a6DWb5dxKs
Bon sang, je n'ai même pas pensé aux migrants en lisant ces lignes. J'y voyais une image : la mort symbolisé par l'infini et le mystère de l'océan emporte tout et noircit le tableau.
RépondreSupprimerHeureusement que j'ai lu les commentaires pour avoir une autre lecture !