Vous aviez un désert
Dans les yeux
Et quoi d'autre ?
Un carré d'espérance
Pour laver vos paupières
L'envers de vos nuits
C'était encore la nuit
Vous partiez parce que rester
C'était déchirer
Votre dernier lambeau
D'horizon
La mer a ouvert son cri
De tempête
Elle a fermé sa route
Sur votre frêle esquif
Et c'est lune de sang
Qui nous regarde.
La lune de sang inspire les poètes...et ce poème-là est très beau et mystérieux, comme on aime.
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
"Vous partiez parce que rester c'était déchirer votre dernier lambeau"
RépondreSupprimerC'est beau et fort ! J'aime beaucoup l'atmosphère de ton poème !
Très belle poésie, pudique et sombre ... Là encore je saisis le naufrage de tant et tant de vies .... Oui Lune de sang nous regarde ; puissions-nous agir vite et bien ....
RépondreSupprimerUn poème hermétique qui fait froid dans le dos
RépondreSupprimerimagé joli
RépondreSupprimerj'adore l'ambiance qui me prend
et quand sous le regard de la lune trop rouge
dans l'esquif bloqué
la mer ouvre son cri de tempête...
moi, je dis c'est beau
:)
le nous de fin et l'absence d'article Ne sont innocents
Combien de vies vont être encore sacrifiées entre les déluges de bombes, et nos frontières closes :(
RépondreSupprimerL'envers de vos nuits
RépondreSupprimerC'était encore la nuit
Que c'est beau- Qu'ils partent ou qu'ils restent, c'est la nuit :'(
Très inspiré, j'aime !
RépondreSupprimer...et par dessus tout l'idée de déchirer le dernier lambeau d'horizon.
Oui. C'est bien une lune de sang qui les regarde. Et elle n'est même pas d'espérance. Très beau Lira.
RépondreSupprimerQuelle ambiance Lira... Lune de sang nous regarde et nous juge...
RépondreSupprimerUn grand merci à tous de vos commentaires.
RépondreSupprimerQui vivra, Lira... :)
RépondreSupprimer