Je partirai demain
A marée basse
Droit sur les fonds marins
De mes souvenirs
Droit sur l'horizon noir
Vers les menaces
De mort de désespoir
Ou de délire
Quand les vents hurlants frappent
Et mordent et cassent
Je garderai le cap
De ce navire
Sans peur de chavirer
Dans les eaux crasses
Sans me laisser noyer
Ne plus souffrir
Dans le noir invisible
Où tout s'efface
Alors un jour possible
Je vais revenir
De l'océan furieux
De mes angoisses
A l'océan radieux
De ton sourire
A tes côtés soudain
Trouver ma place
Apaisé et serein
Ne plus rien dire
Voir le clair de tes yeux
Comme une grâce
Et mon passé fiévreux
S'évanouir
Ton chant est comme un cri
Brisant la glace
Je renais à la vie
Dans un soupir
Tu m'attendais ensemble
On fera face
Tu m'attendais j'en tremble
De repentir
Le malheur disparu
Enfin j'enlace
Le rêve de ton corps nu
Dans le plaisir
Plus de pleurs plus de peine
Enfin j'embrasse
Le mirage d'une sirène
Aux yeux de cire.
mardi 13 février 2018
13 commentaires:
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Une belle quête d'amour et de persévérance ; toutefois la sirène aux "yeux de cire" semble ne pas chanter et ... tu déchantes surement cher messire... Mais sois sans crainte, les mots dans les rêves sont si précieux que leurs images au réveil nous libèrent.
RépondreSupprimerAs-tu dormi ? As-tu rêvé ?
RépondreSupprimerCet océan d'amour n'est-il qu'un idéal ?
Et cette femme que tu serres dans tes bras? Un mirage ?
¸¸.•*¨*• ☆
En fait à chacun de ressentir le texte comme il l'entend.
SupprimerPeu importe mon idée de départ, la lecture est personnelle.
Et j'aime bien les doubles sens qui permettent plusieurs interprétations.
Un joli songe comme un mensonge,
Un océan d'amour ou l'on se noie,
Aujourd'hui pourquoi pas,
Mais demain tout s'arrête, fini la fête.
Je comprends !
SupprimerMerci. As-tu compris quelle fête est finie ?
SupprimerLe besoin d'aimer et d'être aimé...plus qu"un délire, une nécessité...
RépondreSupprimerTrès touchant et beau ces sentiments livrés comme une bouteille à la mer !
Une traversée initiatique en somme qui ouvre à un bel avenir... j'aime beaucoup !
RépondreSupprimerLe cauchemar fait place au rêve... flux et reflux
RépondreSupprimerLes amours de sirène se terminent souvent en queue de poisson .
RépondreSupprimerLe chant de la tienne est irrésistible, alors... ];-D
j'ai lu ton poème en me remémorant certains vers de Hugo
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup les histoires de sirène et tu racontes bien.
RépondreSupprimerJ'aime ton poème qui commence avec le talent de Hugo, et qui finit bien.
RépondreSupprimerSuperbe texte, d'une grande force poétique. Bravo !
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