Des truffes.
Un chêne magnifique, un jour dit au roseau :
"Tout vous est aquilon, tout me semble zéphyr".
Qu'un chêne cause, déjà… mais dire ce genre de chose…
Les vieilles branches parfois, se prennent pour Racine.
Gracieusement il lui offre son virtuel soutien,
parrain se tressant des lauriers à peu de frais.
Car a-t-on déjà vu un roseau qui s'promène
sur une morne plaine, où bavasse un vieux chêne ?
Lui qui n'aime rien tant que le petit vallon
où chante une rivière, dans le frais cresson bleu,
les saules, les iris, et les roses sauvages…
Ne ferait-il pas mieux, cet arbre prétentieux,
sur sa terre desséchée, de parler à ces truffes
Qui lui chatouillent les pieds ? Et à propos de truffe,
balance ton porc, le chien est un plus fin limier :
laisse détachée, où qu'on le mène, à perdre haleine ;
Là où le cochon couine à chaque chute de gland,
rien ne peut l'effrayer ! (et lui ne la mange pas !)
Où lire Emma
c'est une bonne chose que ton texte suive celui de Jacou
RépondreSupprimerla langue y est classique aussi, et le verbe haut et clair !
Ainsi le chien serait au cochon ce que le roseau est au chêne ? Je vais devoir réviser mes fables. En attendant j'applaudis à ta fable, Emma
RépondreSupprimerEmma, ton cochon est mal dressé ! Viens ici voir sur le causse comment ils se débrouillent. ;-)
RépondreSupprimerY aurait-il une seconde lecture possible sous ces jolies rimes ? J'y retourne...
RépondreSupprimerJe vois que les mots retenus sont allés parader à tout va, mais le poème ne manque pas d'envolées inspirées. Bravo
RépondreSupprimerbucolique et drôle et mince… mince…oui, si on regarde bien la consigne, mais je ne suis qu'un homme, et comme guillaume, je ne lis jamais les notices - poubelle -, et comme tel je n'ai pas tout lu, sinon j'aurai bien pu écrire, c'est vrai :
RépondreSupprimerAlors maintenant…
Oui… Que Cléopâtre desséchée se souvienne. L’œil puissant d’Osiris ne lâchera rien. Jamais…
Qu’elle se souvienne de la rose. Ou alors du laurier, ou du chêne. Que sais-je… Oui, mais de la chose que l’on aime. Trop, beaucoup trop. Que l’on boit à la lie. De celle qui vous prend tout le miel de l'Egypte au bout de ses lattes de papier…
Ou mieux encore de l’aile détachée du papillon pharaon, du grand machaon marron. Qui se promène, qui se démène, effrayé, perdu dans un frisson. Qui crissera, qui criera, en effet, dans la plaine, dans le vallon, jusqu’aux limites de l’horizon, au bas de la tornade…
Comme d’un battement d’aile, d’où Râ s’éclipsera, dans un feu d’artifice…
D’où l’atelier des dieux cassera tous les codes, au souffle d'Aquilon, à l'haleine du feu, à l’aune des sciences de l’homme,
Au droit de ce qui mène et soutient toutes nos découvertes… futures et passées…
En conservant uniquement, comme dit, le dernier mot de chaque vers du poème d' Antoine-Vincent Arnault "La feuille"…
En effet la consigne n'exigeait pas de garder la forme du poeme, mais seulement de conserver les mots. Et je suis incapable d'employer aquilon. Qui donc place aquilon dans la conversation ?
Supprimerla poésie s'adresse au coeur, pas à l'intellect. Donc oui aquilon, ethers et autres septentrions, boursouflures raffinées, sont presque du jargon élitiste, qui cassent la limpidité. Enfin ce que j'en dis ....
Ben, moi...
Supprimer"Aquilon va chercher des noises ?"
"Aquilon dit tout sur sa soirée d'hier ?"
"Aquilon claque le soutif par derrière, staprem ?"...
Hashtag genre, wak ;)))
Un poème assez proche du poème posté juste avant. J'ai beaucoup aimé les jeux de mots :)
RépondreSupprimer#Hashtag ! "balance ton porc, le chien est un plus fin limier".
RépondreSupprimerMention OVERLOAD Fun ! #pétédéhair ;)))
Sinon : quitte Overblog, sans dec' :p
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