Je ne suis pas d’humeur
De prendre part aux rumeurs
Si seulement tu savais
En as-tu la moindre idée
Ce qu’on a déjà colporté
Sur moi tant de fois
Combien j’ai été raillée
Avec animosité
Je ne suis pas de bois
Des peines j’en ai tu vois
Bafouée maltraitée
Ma parole déformée
Mais jamais ça ne m’a arrêtée
D’affirmer mes pensées
Jusque-là mes valeurs
Sont plus fortes que ma peur
Mais si je vivais ailleurs
Dans un pays de terreur
Aurais-je cet aplomb
Ou courberais-je le front
Raserais-je les murs
En déconfiture
Ravalant mes mots
Pour plaider le faux
Nous avions cette chance de pouvoir dire, écrire, dessiner ce que nous voulions, aujourd'hui avec les religieux, intégristes de tous poils, c'est de moins en moins vrai.
RépondreSupprimerY a quelques années la rumeur me disait que tu était juste un peu neuneue mais que ça allait tout de même. Aujourd'hui ... ben je me pose tout de même quelques questions !;o)))
RépondreSupprimerComment faire face à la rumeur quand elle vise précisément une personne ? Même si on se défend - quand on le peut comme tu le dis Tisseuse - elle empoisonne les rapports aux autres et laisse toujours des traces.
RépondreSupprimerEffectivement, il est certainement plus facile dans notre pays ( encore pour combien de temps?.) d'affirmer ses pensées... ;-/
RépondreSupprimerTa narratrice a raison, la liberté de parole est une force dans un pays où est respecté la liberté de penser et de s'exprimer !
RépondreSupprimerLa rumeur en vers est une rumeur fragile.
RépondreSupprimerParler haut et fort tant qu'on en a le droit... un privilège ? Non, c'est trop, juste un droit
RépondreSupprimerAh mais ça peut s'arranger ! La petite bête immonde qui monte qui monte il y a toujours des gens qui sont prêts à y re-jouer !
RépondreSupprimerRestons vigilants, comme dit ma Céleste nièce !
Ton très beau texte nous fait réfléchir, Tisseuse.
RépondreSupprimerOui, nous avons la chance de pouvoir encore nous exprimer...mais quand on voit qu'en Egypte, les députés s'apprêtent à déclarer les athées criminels, je m'inquiète vraiment pour le monde de demain, celui que nous léguons à notre descendance...
Merci pour ces mots, chère Tisseuse
¸¸.•*¨*• ☆
Texte très actuel (à quel moment de l'Histoire ne l'aurait-il pas été, d'ailleurs ?). Je me demande aussi parfois si j'aurais été aussi courageuse dans une dictature où exprimer ses opinions ou mener telle ou telle vie n'est pas anodin comme ici.
RépondreSupprimerOn peut encore s'exprimer chez nous, même si "c'était un peu mieux avant". Souhaitons que ça dure.
RépondreSupprimeril est des choses facile quand la terreur N'est là
RépondreSupprimermais si intégrisme, fascisme, dictature, pays occupé, collaboration, religion prégnante...
le ailleurs de l'espace ou du temps ne présume pas de ce que nous ferions réellement...
Inquiétante question...
RépondreSupprimerMerci à tous pour vos commentaires!
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